En automne, les arbres perdent leurs feuilles, ce n'est un secret pour personne. Et donc, grâce à ce phénomène, les nids de frelons deviennent visibles ! Donc, ce matin, depuis ma terrasse, j'ai aperçu un énoooorme
nid de frelons, dans un grand marronnier à 100 m de chez moi ... J'en ai parlé à tous mes voisins, personne n'avait rien vu ! Les yeux au ras des pâquerettes, les voisins !
J'ai appelé la mairie, qui m'a affirmé qu'elle allait mandaté une entreprise spécialisée pour enlever le nid. Je guette, rien de changé ce soir.
Je partage deux photos avec vous, mais, en plus, je poste ici les informations que j'ai trouvées sur "Allo frelons". Pardon Georges, je sais pourquoi tu n'aimes pas "les tartines" mais il s'agit là d'un sujet d'intérêt public et sanitaire. Si tu m'en veux, engueule-moi sur Skype ou de vive voix
Donc les photos puis la causerie. Photos prises au zoom. Sur la 1ère, le toît rouge est celui de ma voiture, garée devant chez moi. C'est vous dire !
Le cycle de reproduction des frelons, qu'ils soient européens ou asiatiques.
En début de saison, aux premiers beaux jours, quand l’air commence à se réchauffer, les femelles fécondées commencent à sortir de leur hibernation.
A ce moment là elles se regroupent en petits paquets (de 2 à 15 individus environ). Elles commencent à fabriquer un petit nid primaire, de la taille d’une orange ou d’un petit melon. Une fois ce nid totalement fermé, une sélection s’opère alors. La plus forte des femelles tue ses concurrentes et commence à pondre. C’est elle qui deviendra la reine et assurera ensuite la descendance.
Drôle de condition quand on pense qu’elle passe sa vie entière à pondre et s’occuper de la progéniture. (Ce qui me conforte dans ma haine pour ces bestioles, qui mangent nos abeilles)
Le nid grossit alors durant tout l’été. Une partie de l’essaim peut se délocaliser souvent dans la cime d’un arbre mais aussi sous un abri ou une toiture à proximité. On appelle ce nouvel essaim le nid secondaire.
En fin d’automne, le nid atteint donc son apogée. Mesurant souvent plus de 50cm de diamètre pour 60cm de haut, le nid reste très actif jusqu’après les premières gelées.
Les femelles fécondables rencontrent les mâles. Elles se nourrissent surtout de protéines pour accumuler des réserves qui leur permettront de passer l’hiver.
Les femelles fécondées commencent donc à quitter le nid. Cela dure pendant plusieurs semaines et l’amplitude de cette période dépend de la météo (surtout des températures).
Elles vont se mettre en dormance, à l’abri du froid. (Dans un tronc creux, un trou dans le terre, un tas de feuilles mortes, un grenier, une paire de gants de jardinage ou de bottes, un abri de jardin ou encore un local de piscine, etc…)
Et au printemps suivant c’est reparti. La boucle est bouclée.
Les femelles repartent à proximité immédiate ou plus loin si le vent les porte, en créant à chaque fois un nouveau nid. Le nid de l’année précédente n’est jamais réutilisé d’une année sur l’autre.
Le frelon asiatique est arrivé en France en 2004, dans la région de Villeneuve Sur Lot dans le Lot et Garonne. En 16 ans, les essaims ont colonisé toute l’Europe de l’Ouest du Portugal à l’Allemagne
Les femelles ont pu se déplacer de 2000 kilomètres en 16 ans, par leur vol, et peut-être aidé également par les transports terrestres.